L’année 2053 marque un tournant dans l’histoire de l’humanité. À cette époque, la quête de la suprématie militaire atteignait son apogée. Les laboratoires les plus secrets des États-Unis travaillaient sur une arme révolutionnaire, une souche bactérienne capable de réduire n’importe quelle population à un état de soumission totale : le Projet Z.
Sous les feux aveuglants des laboratoires ultra-sécurisés, les scientifiques manipulaient cette bactérie avec une confiance inébranlable. Leur objectif ? Créer un agent pathogène qui, une fois libéré, plongerait les individus dans un état zombie-like, les rendant dociles et malléables, prêts à obéir à n’importe quel commandement.
Cependant, les essais pharmaceutiques ne se déroulèrent pas comme prévu. Une nuit, un incident de confinement permit à la souche de s’échapper, infectant rapidement le personnel du laboratoire. Le matin suivant, des êtres autrefois humains, aux yeux vides et à la démarche lente, envahirent les rues, propageant l’infection à une vitesse fulgurante.
En quelques jours seulement, les grandes villes américaines furent submergées. Les tentatives de quarantaine échouèrent lamentablement face à la rapidité de la propagation. Les avions et les navires, dans un mouvement de panique, dispersèrent l’infection à travers le monde.
Les gouvernements tombèrent les uns après les autres, les armées furent décimées, et les civilisations s’effondrèrent. L’humanité, face à cette menace, se retrouva impuissante. Les rares survivants tentèrent de se cacher, de fuir, mais la contagion était partout. Les familles furent déchirées, les amis se retournèrent les uns contre les autres.
Alors que les mois passaient, les infrastructures mondiales s’effondrèrent. Sans électricité, sans eau potable, sans nourriture, le monde se retrouva plongé dans les ténèbres. Les rares zones encore épargnées par l’infection devinrent des bastions de résistance, mais même elles furent finalement submergées.
L’année 2055 sonna le glas de l’espèce humaine. Les rues, autrefois animées, étaient désormais hantées par les murmures des infectés, cherchant sans fin de nouvelles proies. Les forêts, les montagnes, les déserts, tous étaient devenus le territoire des ombres.
Sur une plage abandonnée, un journal délavé par le temps fut découvert, portant ces derniers mots : « Nous avons voulu jouer à être des dieux, et nous sommes devenus notre propre apocalypse. »