Ah, Paris ! La ville de l’amour, de la mode, des cafés en terrasse et… des rats. Depuis longtemps, ces petits rongeurs avaient fait des égouts parisiens leur royaume. Mais un jour, ils décidèrent que ce n’était pas suffisant.
Cela commença par une décision écologique bien intentionnée de la municipalité. Pour réduire la pollution, Paris décida de se tourner vers des méthodes de traitement des déchets plus « naturelles ». En clair : moins de produits chimiques et plus de compost. L’idée était séduisante sur le papier. Les écologistes étaient ravis. « Enfin, Paris va respirer ! » proclamaient-ils.
Seulement, ils n’avaient pas anticipé un petit détail : en traitant les déchets de cette manière, ils offraient un festin aux rats. Ces derniers, se nourrissant abondamment, se multiplièrent à une vitesse vertigineuse. Et, avec leur nombre croissant, leur audace grandit également.
Les rues de Paris devinrent leur terrain de jeu. Les terrasses, autrefois occupées par des parisiens sirotant leur café, furent envahies par des rats pique-niquant. Les musées, les parcs, les métros, tout fut pris d’assaut. Les rats n’étaient plus de simples invités, ils étaient devenus les maîtres des lieux.
L’ironie ? Les écologistes qui avaient tant vanté la nouvelle politique environnementale étaient les premiers à crier au secours. Mais c’était trop tard. Les tentatives pour éradiquer les rats échouèrent lamentablement. Ces derniers, bien organisés, avaient formé une véritable armée. Ils avaient même élu un roi : Ratatouille Ier.
Leur règne ne s’arrêta pas aux simples rues. Rapidement, ils prirent le contrôle total de la mairie, et la première décision du nouveau maire rat fut de renommer Paris : Ratropolis. Les écoles enseignaient l’histoire des rats, la Tour Eiffel fut rebaptisée la Tour Ratffel, et la Seine devint le fleuve Ratine.
Les derniers humains restant tentèrent une rébellion, mais comment lutter contre une armée de rats si bien organisée ? Les humains furent relégués au statut de simples visiteurs, autorisés à venir contempler la splendeur de Ratropolis, à condition de ne pas interférer.
Et c’est ainsi que Paris, la Ville Lumière, devint le plus grand royaume des rats. Les écologistes, eux, firent une rétrospection et se rendirent compte que parfois, même les meilleures intentions peuvent avoir des conséquences inattendues. Mais, hélas, c’était trop tard. Ratropolis était née, et elle était là pour durer.
